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Destination Bolivie

Blog de voyage de Claire & Michel

Bolivie

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Retour à Paris difficile

Juste pour dire que nous sommes rentrés à Paris dimanche soir, dans la douleur. Une vraie galère depuis que nous sommes partis de la jungle : bloqueos (3 jours passés dans le bus pour un trajet qui devait durer 12h), problèmes d'hôtel, avion raté, retards en série sur le vol acheté sur place pour rentrer sur Paris et toutes les connexions, bagages n'ont pas suivi et sont restés à Lima (on attend qu'un transporteur nous contacte pour les livrer à la maison...). Dur ! Dur ! 3h-4h de sommeil et boulot lundi.

En vrac 2 : le retour.

Les toutous à leurs mémères portent des pulls pour enfants afin de ne pas attraper froid...

Le code de la route est quelque peu différent du notre, peu de feux et de stop, ni cédez le passage, ni priorité à droite. Alors au carrefour, un coup de klaxon suffit à se manifester. En fait, à part Sucre, les feux tricolores ne fonctionnent que lorsqu'il fait nuit. De jour, on passe à l'arrache...

Les minis bus arrivent du Japon, de la Chine ou de la Corée jusqu'en Bolivie pour une seconde vie. Les insriptions en asiatique sont encore sur les carlingues (les destinations certainement). C'est comme nos voitures qui partent pour une seconde vie en Afrique.

Ici, on ne jette pas le papier hygiénique dans les toilettes mais dans la poubelle adjacente. Le traitement des eaux usées n'est pas prévu a cet effet. Donc, l'odeur dans les toilettes dépend beaucoup du contenu de la poubelle. Bon appétit !

Mes baskets Benetton sont ENCORE du voyage, elles ont plus de 10 ans, viennent de Ténérife et depuis 10 ans, je ne peux plus les voir en peinture, mais elles sont coriaces et tiennent le choc, à mon grand désespoir...



L'altitude nous donne la pression dans les naseaux et depuis le début nous saignons régulièrement du nez. Pour rappel, nous avons été jusqu'à 5000 mètres d'altitude et sommes maintenant rendu à 2970 m.



Première livraison de notre linge sale dans une laverie à Sucre: 10 Bs le kilo. On en dépose 7 kg.


On se sent beaucoup plus en sécurité ici en Bolivie que dans toutes les (grandes) villes que nous avons visité l'année dernière au Pérou.

En vrac...

Un Lama coute 100 $, une femelle un peu moins.

L'age d'or du Lama, c'est 7 ans.

Un Lama peut vivre jusqu'a 20 ans.

La difference entre un Lama et un Alpaga : le premier est eleve pour sa viande, le second, plus petit, pour sa laine.

La frontiere Bolivie-Chili est le theatre de contrebande de materiel hifi, vehicules, drogue... Par exemple, un 4x4 coute 5000 a 6000 $ au Chili et 18 000 $ en Bolivie.

A 4200 metres d'altitude, impossible de rediger le brouillon de blog sur le cahier, l'encre du stylo est gelee.

19 juin, le depart

Debout 6h. Encore plus tot que pour aller travailler. Comme a son habitude, Michel gratte du temps au lit, ce qui a toujours le don d'agacer Claire. La valise est fermee le matin meme du depart, un peu en catastrophe. Nos sacs sur le dos, Gribouille sous le bras, dèpart em voiture pour Neuilly-Plaisance. On y depose la boule de poils puis nouveau depart avec papa et maman, direction Roissy Charles De Gaulle, terminal 2F. La pluie s'invite sur la route. Le mois de juin 2010 a Paris est pourri. Depart d'Andresy : 7h25, arrivee Neuilly : 8h05, depart Neuilly : 8h25, arrivee CDG : 9h. L'enregistrement et les formalites se passent sans encombre. L'attente infernale peut commencer. Michel tente de continuer sa nuit dans la salle d'embarquement. C'est pas facile car les annonces fusent dans les haut-parleurs et ne s'arretent pas.

Quand a Claire, elle passe quelques coups de fils pour passer le temps et profiter du telephone avant la coupure obligatoire de 4 semaines. Elle n'a pas l'option Monde. J'ai recu un gentil texto d'Amel, la stagiaire, qui me souhaite de tres bonnes vacances. Dans l'avion, nous sommes envahis de sportives tcheques qui font du Softball. Quelqu'un connait ? Avec Michel on se dit qu'il doit sans doute s'agir d'une sorte de football qui se joue avec un ballon en mousse. Pour notre menu dans l'avion : poulet ou lasagnes. Michel s'est fait piquer sa gamelle de lasagnes par les sportives (elles ont toutes commande ce plat, du coup y'en a plus !). Ma voisine tcheque est une grosse gourmande. Elle mange tout et pique meme les plats de ses copines. Le petit coup de vin est aussi toujours de la partie. C'est donc notre premier troncon de vol : Paris - Caracas: Dix heures de vol. Comme d'habitude Claire est pliee en quatre (non, elle ne rigole pas. C'est juste que les l'espace est reduit pour sa grande carcasse). Elle a deja mal au dos, en a marre d'etre enfermee dans cette boite a coucou et apprehende le reste du voyage. Et dire qu'il reste au mois 7h de vol entre Caracas et Santa Cruz ! Atterrissage a Caracas a 14h30 et en douceur, s'il vous plait. Les vues depuis l'avions sur le paysage venezuelien sont tristes. A la sortie nous comprenons ce qu'est le Softball (ou du moins, on commence a en avoir une idee plus precise). Il s'agit d'une sorte de baseball. En effet, a partir du 23 juin se deroule a Caracas, la 19eme Coupe du Monde feminine de Softball. Elles sont accueillies a leur debarquement par les poms-poms girls locales. Pour nous, c'est notre premier transit. La connexion est rapide et les controles plus flexibles qu'a Paris. L'aeroport international Simon Bolivar est triste, sombre, genre communiste et les hauts-parleurs nous cassent les oreilles toutes les deux minutes. Impossible de rater son avion ici ! Notre prochain vol Caracas - Lima. Decollage prevu a 17h25.

Je viens juste de me rendre compte que j'avais enfile ma chemisette a l'envers ce matin. Voila donc plus de douze heures que je me balade ainsi. J'ai la flemme de chercher les toilettes pour la remettre a l'endroit. Tant pis, je reste comme ca, c'est fashion, tendance meme, les etiquettes a l'exterieur des vetements. Ici le temps est chaud et humide, 32 degres a l'exterieur avec pluie et nuages. En attendant notre vol pour Lima, un match de foot passe a la TV. Cameroun contre Danemark. Tout le monde en profite, meme la police de l'aeroport, qui s'arrete pour suivre l'evenement. L'activite sur le tarmac de Simon Bolivar est quai-nulle. Quelle difference avec Paris !

Michel a commence ses frasques. A la sortie de l'avion, alors que nous faisions la queue au stand du connecting flight, il part seul pour faire un reperage pour voir s'il n'y a pas un comptoir avec moins de monde. Il revient quelques minutes apres et m'explique qu'il avait egare "un moment" son billet aller-retour et le justificatif de son bagage. En fait il avait fourre tout ca dans la poche arriere de son jean. Et ils etaient tombes dans l'aeroport. Quand, il s'en est rendu compte il est retourne sur ses pas. Il les retrouvent entre les mains d'un vigile qui etait au telephone. Pendant l'attente de notre second vol, un Airbus 340-600 d'Iberia debarque sa cargaison d'espagnols a Caracas. Les controleurs des douanes deplacent a la mano leur tapis roulant et ordinateur de controle / rayons X pour s'installer a une autre porte. Jamais vu ca. Le match Cameroun - Danemark s'est termine. 2 - 1 pour les Danois. On se pose une question par rapport a un match a venir diffuse a la TV. Que signifie Costa Marsil ? Enfin, nous embarquons, dans la cohue. Une fois tout le monde installe rien ne se passe. On patiente, on patiente, on patiente... Le chargement des bagages est manuel et tres en retard. Le pilote annonce en plus un souci technique. Comme ni Michel ni moi-meme n'avons nos montres, nous n'avons aucune notion de ce retard. Surtout que nous avons la troisieme connexion tres rapprochee (delai serre). En effet, a notre arrivee a Lima a 21h45, le vol suivant : 21h54 ! Couloirs, controle des passeports, controle securite, a passer dans un temps record pour foncer comme des malades vers la porte d'embarquement. Heureusement qu'ils sont plus laxistes dans les controles dans ce pays. On pu attraper notre avion qui nous attendait. L'atterrissage aura ete le moins agreable pour le moment. Au bout de trois en moins de 24H, on commence a devenir expert.

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