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Destination Bolivie

Blog de voyage de Claire & Michel

Bolivie › Rurrenabaque

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La jungle

On boucle les bagages. Direction l'agence pour les y déposer avant de partir prendre un petit-déjeuner.
La veille, nous avons repéré une boulangerie française. nous nous régalons d'un pain au chocolat et d'un feuilleté genre hot dog pour Claire, d'une mini quiche et d'un feuilleté aux champignons pour Michel.
Même si les goûts sont un peu différents de la France, nous avons trouvé le chemin de la boulangerie à l'odeur !

Rendez-vous à 9h à l'agence : nous sommes à l'heure. Nous ne sommes pas suffisamment d'inscrits pour remplir un convoi : idem pour l'agence d'à côté. Nous partirons groupés.
L'attente commence. En effet, nous attendons deux personnes supplémentaires arrivant directement de La Paz en bus. Et tout le monde sait maintenant que la ponctualité des bus en Bolivie est assez "aléatoire" et loin d'être une priorité ! Nos trois heures de jeep pour se rendre à l'embarcadère se transformerons en trois heures de véhicule normal : Toyota familiale. Ce sera plus rapide et plus confortable que l'on nous dit ! C'est cela oui !

Le chauffeur conduit très vite sur cette piste fortement caillouteuse et peu confortable. Notre groupe : Antonio le guide, une hollandaise, une anglaise, un allemand et nous deux. En route, il faut faire le plein d'essence sans oublier de remplir les bidons pour le bâteau. La queue à la station est bien longue et nous y retrouvons tous les autres 4x4. A noter qu'Antonio nous explique qu'il y a quelques problèmes d'approvisionnement en essence dans cette région.

Au bout de cette route tape-cul, deux à trois heures de navigation en "pirogue" pour arriver à notre campement.
Le défilé des bestioles commence dès que la barcasse quitte l'embarcadère : 
- un nombre inimaginable d'aligators, dans l'eau (juste les yeux qui dépassent) et sur les rives à se réchauffer de ce soleil de plomb, la gueule ouverte
- tortues
- capybaras : drôle d'animal à l'allure paisible, impassible, même avec un croco à deux mètres
- sans compter tous les aurtes occupants du fleuve : pirahnas, dauphins roses, et tous les oiseaux aux couleurs chatoyantes, les aigles
- petits singes jaunes tout mignons

Les trois heures de navigation sont fantastiques, incroyables. L'arrivée au campement est un peu décevante : dortoirs très basiques, propreté des douches et toilettes douteuses, moustiquaires percées...

Repos pendant environ une demi-heure.
Départ en bâteau pour observer le coucher du soleil d'un point de vue remarquable. Nous sommes les premiers sur les lieux mais pas pour longtemps. L'arrivée des nombreux autres petits groupes de touristes permet d'occuper la globalité du site. Heureusement l'ambiance reste bon enfant. Une partie de foot et de volley-ball s'organisent. Au volley : beaucoup de jeunes filles. Au foot : les gars : Bolivie contre touristes. Nous rigolons des locaux qui jouent au foot :
tous pieds nus
un avec un chausson au pied droit : son pied qui tire.

Tous le monde s'y met jusqu'à la tombée de la nuit.
Retour au campement. Bon dîner, douche rapide à l'eau froide (mais même pas mal), puis dodo.

Jour 2
Le réveil n'est pas facile. Le temps s'est couvert, le vent s'est levé et les températures ont bien chutées. En bref, ca caille.
On part en bâteau pour une marche dans la pampa pour rechercher des anacondas. Pas fière la Claire. On se retrouve à ce lac (laguna) où ils vivent. On nous équipe de bottes et Antonio nous coupe un baton sur le chemin. Comment les voir ? Marcher dans cette gadoue qui glue et colle au pieds en tâtonnant auparavant avec le baton. Si on sent un truc (anaconda ou aligator), reculer tout simplement. Bien pauvres et faibles explications pour notre sécurité données par Antonio qui nous dit également qu'il y a un mois et demi, une jeune fille s'est fait croquée après avoir sans doute marché sur la queue de l'aligator.
Peu courageuse, je me contenterai de faire le tour de ce lac mais n'irai pas tâter de l'aligator ni de l'anaconda. Michel tentera la découverte. Que penser des conditions de sécurité en cas de rencontre impromptue ? Surtout que notre guide part lui aussi à la recherche de ces bestioles et qu'il se trouve bien souvent très loin de nous. En fin de matinée, retour au campement pour le déjeuner. Le temps est toujours aussi mauvais.
L'après-midi, c'est rencontre avec Pedro : un aligator qui vit depuis plus de 12 ans au même endroit. Il est nourri par les guides, ce qui le rend inoffensif (cela reste tout de même un animal sauvage), puisque semi-apprivoisé. Antonio nous propose de le caresser, sur la tête. Je vous avoue qu'il n'y aura que peu de volontaires et surtout pas moi. Direction ensuite : la pèche au piranhas. Ceux-ci étant protégés, nous les rejetons tous à l'eau. Nous péchons aussi des poissons-chat, sardines...

Souvent, nos appâts (des morceaux de viande) disparaissent sans la prise d'aucun nageurs. Dîner au campement. La cuisine est faite sur le feu : la bouteille de gaz ayant rendu son dernier souffle. Un nouveau groupe s'est installé dans le dortoir voisin : 3 japopnais, 4 espagnoles (très bruyantes et peu attirantes) et 2 anglais : 9 personnes au total. Je trouve que cela fait beaucoup. Je préfère de loin notre petit groupe de 5.

Jour 3
Le temps est toujours aussi mauvais.
Au programme : balade dans la jungle pour tenter de voir anacondas, oiseaus divers et variés, singes et autres bestioles. Pas de succès pour les anacondas, il fait trop froid et ils restent cachés.
Au menu
des termites et termitières énormes
petits singes jaunes
sorte de frelons très dangereus (surtout ne pas déranger dans leur nid)
Nous suivons à la trace Antonio. Je porte ma capuche (si une bestiole me tombe dessus, au moins ca ne sera pas sur ma tête).

Déjeuner au campement puis retour en ville. 1h30 de bâteau + 3h de voiture.
il y a du vent et il fait froid. Mais où est passé le soleil de plomb de l'Amazonie ? Nous sommes congelés. La route jusqu'à Rurre est longue et interminable, d'auant plus qu'un caillou "sauteur" avait brisé la vitre du conducteur à l'aller et que celle-ci n'a pas été remplacée.


Arrivée à Rurre vers 17h15
. Accueil à l'agence avec un petit café. Dîner, shopping avant de prendre notre bus ce soir qui devrait partir vers 22h00. Que nenni ! Il partira une fois bien rempli mais bien en retard. Quelle heure ? On se sait pas car nous n'avons pas de montre.

Rurre

Nous sommes bien arrives a Rurrenabaque, dans notre petit avion de 20 places, remplis a 50 % de gringos. Demain, nous nous enfoncerons dans la jungle pour trois jours. Inutile de vous dire qu'il n'y aura pas de connexion Internet. Nous esperons voir des Caimans, des piranhas, perroquets, tortues, singes hurleurs, anacondas, et autres animaux barioles. Les mosquitos seront du voyage. Heureusement que nous avons de l'anti-moustique TROPICAL. Rendez-vous dans trois ou quatre jours, si Tarzan et Jane acceptent de revenir a la civilisation.

Ce soir, nous avons deguste du poisson du fleuve Beni : succulent !

Ici, l'atmopshere differe totalement de ce que nous avons pu connaitre precedemment. Ambiance tropicale. Chaleur et humidite. On se croirait dans un autre pays.

Bien le bonjour depuis la porte de l'Amazonie.