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Destination Bolivie

Blog de voyage de Claire & Michel

Faux départ

Ce matin, nous nous levons plus tôt. Nous bouclons les bagages et descendons au petit-déjeuner. Ensuite, on fait le checkout et on part en courant attraper notre bus qui va nous emmènera à Tarabuco.

On court parce qu'on quitte l'hôtel à 8h19 et le bus part à 8h30, le lieu de départ n'étant pas juste à côté de notre hébergement.

Tarabuco est à environ 60 km de Sucre. Il faut compter 1h30 pour y aller. Ce village est connu pour son marché qui se tient le dimanche, et principalement pour ses tissus. Tous les gens de la région, différentes ethnies, se rendent à ce dernier pour échanger, vendre, acheter des produits. L'ethnie de tarabuco se caractérise par les vêtements qu'elle porte : le port de la montera (chapeau en cuir noir qui rappelle les casques de fer portés par les conquistadores) chez les hommes, les sandales aux pieds (en cuir ou en caoutchouc / pneu recyclé pour les plus modestes), les motifs qui couvrent leurs vêtements.

Le marché s'étend dans la ville. Il y a beaucoup de gringos, mais les indigènes sont heureusement plus nombreux.

Les plus démunis s'agglutinent devant les postes de télévision qui crachent des vidéos de groupes de musique bolivienne.

Il y a aussi ceux qui font leur réserve de feuilles de Coca pour la semaine à venir. Quand à Michel, il fait quelques emplettes de t-shirts aux motifs divers et variés que nous négocions âprement auprès de la vieille roublarde qui tient l'échoppe (il est précisé dans notre guide qu'ici, les commerçants sont de redoutables négociateurs)*.

"L'excursion" prévoit trois heures sur place. Voilà une heure que nous y sommes et il va nous falloir nous occuper encore deux heures, sachant que nous avons déjà fait le tour du patelin (du marché, plus précisément).

Au détour d'une rue, à la recherche d'un endroit où manger un morceau et / ou boire un coup, nous rencontrons Gilles et Natacha, et leur deux enfants. Cette famille franco-canado-suisse(je ne sais pas si j'oublie une nationalité) est partie il y a un an en "pamking car" (nom trouvé par le plus jeune :-) ) depuis la Suisse, traversant l'Amérique du nord, l'Amérique centrale puis l'Amérique du sud. Quel plaisir de discuter ensemble de leur expérience, de tout et de rien ! La conversation s'éternise, on ne voit pas le temps passer. Au final, ils avaient faim, nous avions soif, mais nous avons passé notre temps à papoter dans la rue et c'est l'approche de l'heure du départ de bus qui nous fera mettre un terme à cette super rencontre impromptue et rafraîchissante. Dommage que nous n'ayons pas plus de temps pour échanger. On repartira avec l'adresse de leur superbe site Web (http://mattonlesvoiles.net), et eux avec celle de notre petit blog.

Le retour en bus se fera à fond les gamelles. Notre chauffeur ayant visiblement envie de rentrer rapidement chez lui. C'est que nous sommes dimanche quand même ! De retour à Sucre, nous déjeunons vers 15h.Michel mange un plat local : picante de lengua. Autrement dit, de la langue de boeuf baigant dans une sauce rouge pimentée, accompagnée de spaghetti cuisinés au beurre, de patates (ça faisait longtemps !), un peu de tomates et d'oignons et de yuca (tubercule qui remplace couramment la pomme de terre. Enfin, bon. Là elle est en plus). Une Paceña très fraîche pour aider à descendre la platrée dans le bide. Claire : pichet de limonade, escalope de poulet dans son sandwich, avec des frites et un peu de salade, histoire de dire...

Puis retour à l'hôtel pour profiter une dernière fois de la terrasse (et digérer en douceur, burp !) avant de passer la nuit dans le bus en direction de Cochabamba (10h à 12h de route !). Que la vue est belle avec ce soleil, les clochers des églises, le blanc des habitations, depuis les hauteurs !

Vient l'heure de partir au terminal de bus. Nous demandons à la réceptionniste de nous appeler un taxi. Celui nous dépose 30 minutes avant le départ prévu. Une fois au comptoir de la compagnie (Trans Copacabana) auprès de laquelle nous avons réservé nos billets, ils nous apprennent qu'il n'y a pas de places dans le bus. Nos billets n'auraient pas été confirmés la veille par l'agence qui avait servi d'intérmédiaire. Aucune place de disponible. L'agence est injoignable par téléphone. Solution proposée : prendre le bus demain soir. C'est la seule compagnie à porposer des bus semi-cama le dimanche soir. Grrrr !!! Nous nous faisions une joie de quitter Sucre, car le repos c'est sympa, mais nous commencions à en avoir un peu marre et avions hâte de repartir à la découverte de nouveaux horizons. Cruelle déception ! Nous réservons les billets pour le lendemain soir, cette fois-ci c'est confirmé à 300%. Note pour plus tard : toujours acheter son billet directement à la compagnie de bus et confirmer ce dernier peu avant le départ ! Deuxième note pour plus tard : éviter tout ce qui comporte le mot "Charcas" qui semble lié à une sorte de malédiction : musée colonial Charcas (cf. "Une nuit au Musée" et hostal Charcas (cf. ce billet au sujet de cette galère de bus non confirmé). Puis on décide d'aller dire deux mots à l'agence, qui est un hôtel également (Hostal Charcas). On reprend on donc un taco qui nous dépose devant. Un papy est à l'accueil. Claire lui explique notre problème et il appelle la gérante (avec laquelle nous avions réservé les billets). Elle écoute Claire l'informer du désagrément par téléphone. Elle va appeler la compagnie de bus pour éclaircir cette affaire et nous rappelle. Cinq minutes après elle rappelle : ce serait la faute de la compagnie parce que le bus était déjà plein et ne l'avait pas signalé aux agences. Mouais... Difficile de mesurer la sincérité de l'un ou de l'autre. De toutes les façons, nous sommes bon pour une nuit supplémentaire à Sucre. On essaie de négocier une chambre à tarif cassé pour "dédommagement". Elle nous fait une offre de 50% du une piaule sans salle de bains, et 30% sur une piaule avec salle de bains. Bof ! On la remercie en déclinant son offre. Malgré ses mille excuses, nous retournons à l'hôtel de su Merced. On raconte notre mésaventure à la réceptionniste. La chambre que nous avions libéré a déjà été attribuée Nous héritons d'une chambre beaucoup moins sympa (choix parmi deux de dispo.), avec une mini-ristourne de 10%. Voilà, retour à la case départ suite à ce faux départ ! Qu'est-ce qu'on va glander à Sucre ? Ca va être long je pense. Et pour ce qui est du marché de Punata, dans la région de Cochabamba ça paraît compromis. Si on tient vraiment à le faire, il faudra, dès l'arrivée du bus le matin et après avoir chopé une piaule, enchainer sur un minibus qui nous emmènera dans la Valle Alto, à Punata située à 50 km de Cocha.

* de ce marché, j'ai eu une impression mitigée. Les indigènes sont dans l'ensemble très pauvres mais aussi relativement sales. Les odeurs sont peu agréables : mélange de crasse, friture, viande qui sèche au soleil...  créent un parfum assez nauséabond.

Une nuit au Musée

Ce matin, ce sont les occupants du dessus qui sont un peu bruyants. On commence a en avoir un peu marre de ces touristes français qui ne respectent rien ni personne.

Je traine Michel au petit-déjeuner. Il n'a pas faim mais je ne commence jamais la journée sans petit-déjeuner. Nous partons ensuite à deux cuadras de notre hôtel visiter le musée Universitaire aussi appelé Musée Colonial Charcas. Le samedi, le musée n'est ouvert que de 8h30 à 12h.

Il rassemble sous un même édifice plusieurs collections complémentaires :
collection d'art colonial avec  des peintures des écoles artistiques  régionales des siècles XVI, XVII, XVIII, des meubles coloniaux, des sculptures baroques...

Collections archéologiques et anthropologiques : résultats de fouilles dans la région d'où proviennent  des vestiges des différentes cultures (poteries, silex, momies...).
Enfin, la collection d'art et peintures contemporaines : on accroche beaucoup moins avec cet art assez abstrait pour nous.
Alors que nous étions dans la dernière salle contemporaine et qu'il était 11h45, nous faisons demi-tour pour sortir et récupérer nos affaires à la consigne.

Nous nous rendons compte que la porte est verouillée avec un gros cadenas. Il n'est que 11h45 et nous souhaitons rappeler que le musée ferme à 12h00 mais nous nous apercevons  que les vigiles et la caissière se sont fait la belle sans prendre le temps de faire le tour des salles. Nous voilà donc enfermés dans ce musée, qui plus est, nous a un peu déçu. La lumière n'est même pas éteinte et ils n'ont même pas vérifié si toutes les clés des consignes étaient revenues...

Que faire et comment sortir ?
Les fenêtres sont pourvues de grilles. Nous avions remarqué une porte au fond de la salle des peintures contemporaines. Nous retournons de ce pas voir si nous pouvons sortir par celle-ci. Victoire ! Elle s'ouvre de l'intérieur mais pas de l'extérieur. Nous voici à demi dehors puisque nous nous trouvons maintenan dans le patio, femé à clé par une lourde porte en bois, genre énorme portail qui donne accès à la cour.
Nous espérons encore trouver quelqu'un et je crie à tout va : "Hola, Hola, Hay alguien.... !!!" "Bonjour, il y a quelqu'un ?".

En vain, le musée est bel et bien déserté par ses employés.
Faudra t-il passer « une nuit au musée » ?

La porte massive donnant sur la rue est en bois, haute d'au moins trois mètres, très lourde et imposante. Il y a deux battant et par chance l'un d'eux est bloqué par une gross pierre au sol et un énorme loquet en acier, qui empêchent son ouverture de la rue.
Voilà notre échappatoire : bouger cette grosse pierre, déverouiller le loquet et cela nous permettra d'ouvrir les deux battants. Sauvés, nous voilà dans la rue. La mamitta qui tient une mini boutique de l'autre côté de la route nous grille, on s'en fout on est dehors. Malheureusement, on ne peut pas refermer la porte correctement.  Ca leur fera les pieds, ils n'avaient qu'à pas nous enfermer, les saligauds !



Quelle panique, quel coup de stress en si peu de temps et quelle trouille quand même !

Pour nous remettre de nos émotions, nous décidons d'aller nous poser dans un salon de thé  pour goûter  les empanadas ; sorte de beignets fourrés à la viande. Aujourd'hui, ils sont au poulet : un pour chacun plus un coca pour deux (paiment à l'avance à la caisse). La serveuse se trompe et nous rapporte deux empanadas et deux cocas. Tant pis pour elle, ça nous rafraîchira  bien suffisamment après ce qu'il vient de nous arriver.


Petit tour ensuite au marché ou Michel s'achète des gourmandises bien sucrées et locales. On profite aussi pour boire un autre jus de fruits bien frais.



Retour ensuite à l'hôtel pour vous compter nos aventures via le blog. Repos bien mérité pour  ces pauvres touristes enfermés quelques temps au musée.

Photo insolite du jour : le super bus city tour.

El Castillo de la Glorieta

Nous pensons que notre grognasse de voisine a mis les voiles. Tant mieux, si cette hystérique nous lit, qu'elle se reconnaisse...

On traine sur la terrasse et dans la chambre jusqu'à environ 15h aujourd'hui.

On se met alors en route vers le Castllo de la Glorieta qui n'est pas sur notre guide mais dont nous avons entendu parlé à l'office du tourisme.
On part d'abord jusqu'au mercado central pour prendre un micro bus ; le numéro 4 qui nous conduira jusque là-bas.

Avant l'arrivée au château, nous traversons une zone militaire. Au terminus, nous avons encore l'impression de débarquer dans une caserne : beaucoup de soldats sur la zone mais nous sommes bien au Castillo de la Glorieta, nous pouvons l'apercevoir au loin.

Ici, comme à la Casa de la Libertad, le prix touriste est clairement affiché. Le tour, en espagnol, commence dans 15 minutes environ. Nous en profitons pour faire un tour dans les jardins qui devaient autrefois être luxuriants. Aujourd'hui ils sont cuits par le soleil et le manque d'entretien. L'architecture de ce château est loufoque : kitsch, baroque, mudejar, plein de style en une seule bâtisse. Il date d'environ 1850 et a été demandé par Fransisco Argandona. Homme d'affaires parti en Europe plusieurs années et qui séjourne dans plusieurs pays.
Lors de son retour en Bolivie, il souhaite construire un château pour sa princesse Clothilde.

Clothilde est originaire de Sucre, et lui-même de Potosi.

Il s'inspirera alors de tous les styles qu'il a pu voir en Euope et notamment demande
une tour style Big Ben
une tour style chinois
une tour style architecture russe
L'intérieur est peint de couleurs vives et reprend aussi plein de styles : colonnes grecques, romaines, cheminée française en marbre d'Italie, plafond rococco...

Situé au bord du fleuve, l'autre côté de la rive avait été amenagée pour les jardins et elle y avait fait construire un orphelinat.

A la mort de ces deux personnes (ils n'avaient pas d'enfant), le château reste à l'abandon il est ensuite racheté par l'armée qui l'occupera quelques temps et dépouillera des ses meubles le château.

Il est aujourd'hui en restauration. L'armée n'a pas quitté les environs et les rives d'en face du fleuve sont aujourd'hui occupées par les établissements ou les soldats font leurs classes.

La restauration est minutieuse mais très lente : en effet le prix de l'entrée est dérisoire :  10 Bs soit 1€ par personne. Et c'est pas le nombre de visiteurs qui pourra permettre une restauration plus rapide.

A la fin de la visite, nous rentrons avec le micro bus 4 comme pour l'aller. Comme nous ne connaissons pas bien la ville, nous irons trop loin et descendrons du micro une fois le centre-ville passé : dans les faubourgs populaires de la ville.
Nous passerons ainsi le long du « marché noir »...

Arrivés en centre-ville, nous nous posons à un café un peu chic sur la place principale pour voir la ville s'illuminer lentement. C'est vendredi et la ville est en effervescence. Ce soir pour le dîner, ce sera pizza bolivienne.

« Romain, il n'y a plus de papier toilette !!! »

Ce matin, le réveil n'a pas été des plus agréables. Notre voisine de chambre, une française et c'est bien cela le pire, nous a réveillé vers 8h. A savoir que son mari / chéri n'était pas dans la chambre et qu'elle hurlait, coincée sur les toilettes « Romain, il n'y a plus de papier toilette !!! ». Elle a hurlé cette phrase une bonne vingtaine de fois avant de finir par s'énerver et continuer en hurlant encore plus fort comme si on égorgeait un cochon tout en tapant sur la tuyauterie  et les murs de la salle de bain. Une folle. Avec Michel, on se regarde et on ne comprend pas un tel comportement surtout  que son mec n'est visiblement pas dans la chambre.
Pour sûr que si on croise cette hystérique, on lui fout la honte. Une française en plus, c'est le pire pour nous.

Suite à ce sympathique réveil, nous descendons petit-déjeuner pour profiter des bonnes pâtisseries faites maison. Au retour de la collation, comme on s'habitue vite au confort et au fait d'avoir le WiFi dans la chambre on se connecte. Horreur, malheur ! La connexion ne fonctionne pas. Apparemment, pas d'électricité dans la baraque. Par dépit, nous partons pour notre tour culturel et notamment visiter la « Casa de la Libertad ». La guichetière  à la vente des billets nous informe que certaines salles seront peu visibles du fait d'une coupure  électrique.
En fait, la coupure d'électricité n'a donc pas lieu seulement à l'hôtel mais dans toute la ville. Les bougies sont de sorties à certains endroits.
On tatonne donc un moment : que faire ? On part pour une agence de voyage réserver notre prochain billet de bus de nuit pour la destination suivante : Cochabamba. Départ dimanche soir en bus de nuit (semi-cama – semi couchette). Coût des billets 150 Bs soit 75 Bs par personne.  Nous achetons aussi au même endroit un billet aller / retour pour nous rendre à Tarabuco : village a environ 60 km de Sucre connus pour son grand marché. Alors que nous sommes dans l'agence, l'électricité revient. Alleluia ! On rentre donc à l'hôtel pour faire du net et profiter de la terrasse. En effet, c'est la pause déjeuner et peu de boliviens travaillent à ces horaires-là : tous les sites à visiter ferment de 12h à 14h30.

Vers 13h30  : Michel commence à avoir faim. On part à la recherche d'un en-cas. Nous finirons dans un boui-boui qui fait les meilleurs chorizos de la ville. Nous prenons donc notre déjeuner là. Le service est rapide, et la  tenancière fort agréable est fière d'avoir des gringos dans sa boutique. La propreté laisse un peu à désirer : la nappe en plastique de la table n'a pas été nettoyée depuis des lustres. Les rabats de celle-ci tombant contre notre pantalon sont assez ragoûtants, mais on s'en fout. On ne préfère pas non plus savoir depuis combien de temps les chorizos marinent dans sa gamelle et leur jus gras. Notre estomac nous le dira bien assez tôt.

L'assiette de Michel :

L'assiette de Claire :

Après cette pause culinaire,  nous partons visiter la « Casa de la Libertad ».
La Casa de la Libertad est installée dans un palais colonial, ancien couvent Jésuite construit au début du XVII siècle. Il est aujourd'hui adjacent à, et utilisé par l'université. Nous y voyons de belles salles ou se sont déroulées les meilleures pages de l'histoire de la Bolivie avec de nombreux documents et objets liés à la lutte pour l'indépendance de ce pays. C'est dans la chapelle de ce bâtiment que se signa le 16 août 1825 l'indépendance de la Bolivie.

Nous y voyons aussi l'évolution du drapeau bolivien, qui se compose aujourd'hui de trois couleurs :
- le rouge pour le sang versé
- le jaune central pour la richesse des sols en minerais
- le vert pour la fertilité... de la terre
En son centre, le blason reprenant notamment le condor (animal emblématique de la Bolivie), le lama (pas besoin de préciser), etc.

Une salle est entièrement consacrée à l'héroine « Jeanne d'Arc » de la Bolivie : Dona Juana Azurduy de Padilla. Elle dirigea  le bataillon pendant la guerre d'indépendance. Elle vécut jusqu'à 82 ans et se retira à la fin de sa vie en Argentine. A l'heure d'ajourd'hui, ces deux pays lui rendent hommage régulièrement.

Pour la petite histoire :
C'est le premier monument où il est clairement affiché qu'il y a deux tarifs pour les billets d'entrée : un pour les touristes et un pour les locaux (forcément moins cher).
Pour avoir le droit de faire des photos, il y a un suppélment à payer, comme partout.

Par ailleurs, au niveau de la visite guidée, nous avions commencé notre tour avec le groupe espagnol, (l'espagnol, on le pratique quotidiennement depuis 15 jours maintenant on comprend bien ce qui se dit). On déchante très vite. Les espagnols / boliviens sont mals élevés :
ils n'écoutent pas sérieusement les explications (ça papote, gémit, etc.)
les téléphones portables sonnent sans arrêt
les appareils photos sont tous réglés pour produire des bruitages (clic ! zzzzZZZZZ ! KLAK ! ding-dong ! ...)
le groupe est grand et les enfant très bruyants

On change de groupe en cours de visite  : visite en anglais.

Après cette pause culturelle, nous traversons la ville pour visiter le cimetière principal (cementerio principal) de Sucre : sorte de cimetière Père Lachaise bolivien.
Les familles riches ont des mausolées. Les familles plus modestes ont des  « casiers » individuels (pour dépôt des cendres). Installés contre des murs. Il y a parfois jusqu'à 5 ou 6 niveaux et certains casiers ne sont donc accessibles qu'avec une échelle. La-bas nous nous faisons accoster par des fillettes qui nous réclament des pièces de notre pays pour leur collection :-).
Et elles, auraient-elles des billets de 1000 USD, nous ceux-là on les collectionne aussi !

Retour tranquille  à l'hôtel.

Sur le chemin, arrêt photo insolite. Vous connaissiez le dino-phone ? :-)

La présence de ces étranges téléphones publics est due au Jurassic Park local. A quelques kilomètres de la ville, on présente des dinosaures grandeur nature dans des poses intimidantes. On trouve pas mal de panneaux de pub pour cette attraction. Nous n'irons pas voir ces bouffonneries. Mais les cabines nous font bien marrer. :-)

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