Arrivée dans la capitale vers 7h. Ce qu'il fait froid ! Cela nous rappelle très vite que nous sommes remontés en altitude : cette ville est étagée entre 3200 mètres et 4000 mètres.

Nous prenons un taxi pour aller à l'hôtel Columbus. Un établissement trois étoiles qui semble super, avec WiFi, petit-déjeuner, des chambres à tarif intéressant et même des suites avec jacuzzi pour 425 Bs. Notre taxi driver doit être un peu shooté : il joue à la course-poursuite à travers toute la ville. Il a failli écraser un piéton qui ne savait trop s'il fallait avancer ou reculer pour l'éviter. Nous sommes rendus en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

A l'hôtel ils n'ont plus de suite, ni de matrimoniale de disponible. On échoue donc dans une double, assez petite, tout comme la salle de bains. Je suis assez mécontente, car le prix lui ne change pas (moins cher qu'une suite mais ça n'en vaut pas le prix demandé). Et puis il a fallu payer d'avance car nous ne restons qu'une nuit.

Petite sieste pour se remettre de la nuit dans le bus. C'est couillon ça. On se dit toujours qu'on va prendre un bus de nuit comme ça on gagne du temps parce qu'on roule pendant qu'on dort, ainsi nous avons la journée de libre, mais à chaque fois, une fois arrivés nous dormons le matin dans la chambre pour un sommeil réparateur. Oui, on ne dort jamais vraiment dans un bus. Réveil vers 11h30. C'est parti pour un tour en ville. Ca grimpe, ça descend. On se rend compte à notre souffle court dans les montées que la marche est plus difficile qu'à Andrésy. Nous allons dans l'agence Madness Bolivia citée par le Routard pour réserver notre excursion du lendemain : faire la descente en VTT de la Route de la Mort. L'agence se trouve dans la rue très touristique Sagarnaga. Nombreuse échoppes de babioles et agences en tous genre. Bon vélos, bon équipement, protections, casque, petit-déjeuner, en-cas, déjeuner et à la fin de la randonnée qui dure cinq heures en général, douche et / ou piscine. Encadrés par un pro, parlant espagnol et anglais, connaissant les soins de premiers secours. Véhicule de support (il trimballera nos affaires en plus).

Rendez-vous fixé à 6h30 du matin à l'agence. Aïe ! Quel réveil matinal ! Ca va être dur mais nous attendons cette descente avec impatience. Les paysages promettent d'être magnifiques et les sensations fortes.

Môman, par précaution, ils nous font signer une décharge en nous demandant les coordonnées d'une personne à contacter en cas de problème. On a donné les vôtres : n° de la maison et adresse e-mail de Môman. Mais pas d'inquiétude à avoir et besoin de contacter le Quai d'Orsay ;-) (private joke). On postera un message vendredi soir pour vous tenir informés (soit dans la nuit de vendredi à samedi pour la France).

La Paz : je redoutais mais finalement impossible de rester insensible à ce délire urbain. Comme dit le Routard : "la seule ville au Monde où pour aller dans les bas quartiers il faut monter", puisque les riches préfèrent s'installer là où il fait meilleur. A cette altitude ça compte.

Elle est entourée de montagne et de pics de plus de 5000 mètres, notamment l'Illimani à plus de 6000 m. La ville hispanique du début du XIX siècle a cédé la place à un cahot urbain assez bruyant.

L'après-midi nous nous promenons dans la ville. Il est clair que comme toute capitale, on se sent moins en sécurité que les autres villes que nous avons visité avant. Nous restons donc sur nos gardes. Cependant, je reste agréablement surprise et apprécie cette courte étape dans la plus haute capitale du Monde.

Pour finir notre journée, Michel nous a dégoté un resto franco-bolivien, l'un des plus huppés de la ville : La Comédie. On s'offre un repas aux chandelles bien bon ma foi, même si avant d'y mettre les pieds j'avais dit que je n'avais pas faim...

Voilà, nous sommes revenus dans notre chambre, repus, il est 00h30 et le réveil doit sonner à 5h. Bonne nuit à tous.