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Destination Bolivie

Blog de voyage de Claire & Michel

Comment lire notre blog ?
Les billets sont affichés par ordre décroissant (dernier billet = premier visible en haut de la page). Pour lire le début du périple, il faut descendre en bas de page. Les commentaires sur les billets sont évidemment les bienvenus.

Tupiza

Un petit billet rapidos, car a Tupiza la connexion Internet est plus que lente.

Nous avions pris un bus de nuit a 20h30 pour nous rendre de Tarija a Tupiza (7h de trajet). Rien a signaler pendant le voyage si ce n'est qu'un des deux boliviens assis devant nous a fait sa grosse gerbouse, mais propre, car dehors lorsque le bus s'est arrete. Pas de chiottes dans le vehicule ce qui evite les odeurs nauseabondes. Arrives vers 6h du mat a l'hotel Mitru (wouah ! Ca caille ici !), memes proprios que l'agence Tupiza Tours. On a reussi a avoir un 4x4 complet pour notre trip de 4 jours dans le desert du Sud Lipez et le Salar de Uyuni. On partira demain matin. En attendant, aujourd'hui apres une petite siesta a l'hotel, nous sommes alles au marche local prendre un petit-dejeuner, puis on s'est balades dans la  Quebrada Palala, paysage d'erosion, terre rouge.

Puis retour a Tupiza en marchant sur la voie ferree (peu de risque de se faire ecraser par une locomotive puisqu'il y'en a que le mercredi et samedi).

Petite balade dans la ville qui fait tres "Far West", puis squat dans la piaule.

Dans quelques minutes on va au mirador de Corazon de Jesus qui surplombe la ville pour voir le coucher de soleil, jouer avec les montagnes. 

Des que le soleil est leve il fait tres chaud. Par contre la nuit c'est glagla...
 Prochain contact sur le blog, quand nous serons a Uyuni, samedi je crois.

A suivre...

Tarija

La nuit a été bonne.
La TV de la chambre se met en marche à 6h du mat'. Sans doute le réveil des anciens occupants. Nous nous levons tranquillement. On profite du petit-déjeuner de bonne heure, décidés à passer la journée en excursion pour visiter les bodegas du coin.

En ville, nous allons donc à l'agence. Il est 8h55 et elle est fermée. Idem pour l'office du tourisme. Après maints détrours, nous passons par l'Hostal Carmen qui tient aussi une agence de voyage. On nous annonce qu'il est trop tard pour faire l'excursion aujourd'hui. Les départs ont déjà eu lieu. Et si aujourd'hui toutes les boutiques sont fermées, c'est parce que c'est jour férié ! On se casse le nez pour notre excursion mais la jeune femme très sympathique nous propose d'aller par nous-mêmes au village de la "Valle de la Concepcion", là où se situent les fameuses bodegas, du moins les plus connues. OK, c'est vendu !

Nous nous rendons au point de départ des taxi-trufi (taxis collectifs, qui partent lorsqu'ils sont plein). On part immédiatement. Coût : 5 Bs / personne. Nous sommes quatre dans la bagnole. Le prix est dérisoire. Temps de trajet : 35 minutes.

A notre arrivée, le "pueblo" semble très calme. On se promène dans les rues, et très vite on se rend compte qu'il n'y a rien à faire.

Le détour est sympa mais je crois que la visite d'une bodega ne se fera pas !

Nous avons quand même vue la vallée et ses fameuses vignes.

L'heure du déjeuner approchant, nous entrons dans une sorte de cantine, où l'on peut déguster de la cuisine familiale, faite par la mama. Je prends une soupe de poulet - riz - pommes de terre - épices, Michel prend un picante (poulet - riz - patates - sauce piquante). Le tout accompagné d'une bière locale "Astra".

En guise de décor, la mama nous installe la TV avec le match de foot qui passe : Chili - Suisse. Du coup, elle va se chercher une autre TV pour l'installer dans la cuisine à la place de la précédente.
D'autres clients viennent faire remplir leur gamelle à emporter de ces mêmes plats du jour.
Coût du déjeuner : 30 Bs. Deux plats + une bière (620 ml), soit 3 € environ.
A notre avis, tant que la marmite n'est pas vide, la cantoche est ouverte.
Notre petite escapade nous aura permis de visiter un peu les alentours de Tarija, mais sans les bodegas.

A notre retour, petit apéro en terrasse (pâtisseries et autres douceurs locales) puis retour à l'hôtel pour bouquiner, patienter, surfer (pour Michel)...

Nous dînerons d'une assiette de fromage et charcuterie, et goûtons ainsi au vin de la région. Pendant que nous mangeons, une troupe avec son orchestre et ses majorettes défile dans la rue.

Après ce sympathique repas et un détour par un distributeur de billets, ce sont les poches et le ventre plein que nous regagnons notre chambre chercher nos bagages, pour aller au terminal de bus pour partir en direction de Tupiza. A l'hôtel on se prépare pour la nuit : tenue chaude et confortable, brossage des chicots, passage aux toilettes.

On commande un taxi qui arrive plus vite que son ombre. De suite, il engage la conversation. Très vite, on se rend compte qu'il n'a pas les idées très claires mais plutôt alcoolisées. Heureusement, nos n'allons pas loin, il à l'air de rouler correctement, en tout cas, il roule lentement. Arrivés au terminal, le prix de la course a augmenté. On ne lâche pas le morceau : ce qui est convenu est convenu. Il nous rend finalement notre monnaie, et même plus que prévu, tellement les idées sont brouillées dans son pauvre cerveau alcoolisé. Au final, pas chère la course !

Départ du bus 20h30. Au moment d'y monter, on nous charge d'une taxe supplémentaire : "taxe d'usage du terminal". Bizarre. Enfin, comme tout le monde, on s'y colle et on s'acquitte de la somme de 2 Bs par personne.

Dans le bus, peu de touristes. Quatre, nous compris. Il ne fait pas froid pour le moment. Pas de TV non plus (tant mieux !). Sièges semi-cama qu'ils avaient dit : ah oui ? où ça ?! La route devient rapidement de la piste. Ca promet de  balotter. Pas de ronfleur, pas de bébé, mais ça secoue ! La nuit sera longue et fraîche en fait.

20 juin, arrivee a destination

Arrivee Santa Cruz a 1h30 du matin (heure locale). Longue attente en prevision. Prochain vol de l'autre aeroport de el Trompillo (vols domestiques) a 8h15. On patiente dans l'aeroport international jusqu'a 5h du matin. On prend ensuite un taxi pour El Trompillo. Ca nous coute 50 Bs (Bolivianos). C'est un taxi officiel. Il previent par radio la centrale de son depart. Sur la route on se prend une enorme averse. Les caniveaux debordent, les routes sont de vraies piscines. Cet aeroport est tout petit.

Le comptoir d'enregistrement est ouvert. Il est maintenant 6h, il faut encore attendre. Vivement que ce long trajet soit fini et que les vraies vacances commencent. Petite anecdote : depuis Paris nous avions remarque trois passagers qui effectuaient le meme parcours que nous. Arrives a Santa Cruz, nous comprenons que ce sont deux flics francais qui raccompagne un bolivien chez lui.  Le jeune est remis aux autorites locales et les flics disparaissent. En tout cas, l'un d'eux etait un goujat. Il matait toutes les nanas un peu potelees et se moquait d'elles.

Il est 6h30, le soleil se leve sur un ciel tres nuageux. Un premier avion lance ses moteurs. Destination Trinidad. Ca sent le kerosene. Ca promet d'etre folklo et de secouer. 7h45, c'est a notre tour d'embarquer dans un petit coucou de 19 places pour Tarija, ville au sud de la Bolivie, limitrophe de l'argentine.

Il faut marcher accroupi pour rejoindre notre siege. Les helices sont lancees a plein regime.

Nous voila partis pour 1h de vol qui nous evite 20h de bus. A peine installe a son altitude de croisiere, un des deux pilotes lache les commandes pour feuilleter son journal. C'est parti pour la lecture des news.

Avec Michel nous observons quelques temps les paysages, mais tres vite la fatigue nous gagne, le sommeil nous emporte.

Nous sommes reveilles peu avant l'aterrissage par le froid, car bien sur, dans ce petit coucou, pas vraiment de chauffage. C'est la Bolivie. L'arrivee est rapide, pas d'autres avions sur le tarmac. Dechargement des bagages ultra-rapide et aucun controle. Voila, il est 9h15, dimanche 20 juin. Notre voyage aller se termine !

Un taxi nous conduit pour 20 Bs a notre hotel (Loma de San Juan). Tarif propose pour la suite 350 Bs. On discute elle tombe a 320. Claire negocie : 300 Bs. Apres confirmation par le patron, c'est OK. Michel n'en revient pas. L'hotel correspond au descriptif du Guide. Calme et cosy. Notre suite se compose d'un sejour, d'une grande chambre avec lit immense et salle de bain avec l'eau chaude. A nous la bonne douche et la petite sieste ! Le reveil doit sonner a 11h30 et 12h30 et bien sur, on ne se levera qu'a la troisieme sonnerie.

Tarija semble etre une ville douce et paisible ou il fait bon vivre.  Notre piaule se trouve a quelques cuadras du coeur vivant et bruyant de la ville. Il y a plusieurs places qui rappellent l'Espagne avec l'architecture, les arbres peints en blanc a leur base, les papys squatteurs de bancs. Les rues autour de ces places servent de pistes pour les defiles de voiture tunees, des amoureux en promenade.

Nous partons pour dejeuner dans un resto selectionne par Michel. Introuvable. On se rabat sur le choix numero 2. Michel se regale avec un Pique de Macho et moi avec un filet de chorizo (grosse tranche de viande tendre et grillee a point) + les frites + une salade + une bonne Paceña et un pichet de citronnade pour faire glisser tout ca.

On s'est balades dans la ville. Chopes des billets au Terminal de bus pour Tupiza (depart prevu le lendemain soir 20h30). 50 Bs / personne.

L'agence de voyages qu'on cherchait pour organiser notre journee du lendemain pour la visite des caves de la region (bodegas) est introuvable. Les autres sont toutes fermees. On verra demain...

Nous montons au Mirador, lieu de rendez-vous des amoureux et vue sur la ville, enserrée par la montagne.

Vers 18h, petit apéro tranquilleen terrasse en attendant le coucher de soleil.

La "Casa Dorada" :

Retour à l'hôtel pour une session Internet et poster deux messages sur le blog. Installés dans la chambre vers 20h10, tranquilles pour la soirée et la nuit. Ce soir ce sera au lit sans manger. Nous ne sommes pas punis, c'est juste qu'on a pas faim, et puis, cela ne nous fera pas de mal.

Anecdote du jour : un des taxis que nous avons pris roulait avec sa roue de secours (sa galette !), comme si de rien n'était.

19 juin, le depart

Debout 6h. Encore plus tot que pour aller travailler. Comme a son habitude, Michel gratte du temps au lit, ce qui a toujours le don d'agacer Claire. La valise est fermee le matin meme du depart, un peu en catastrophe. Nos sacs sur le dos, Gribouille sous le bras, dèpart em voiture pour Neuilly-Plaisance. On y depose la boule de poils puis nouveau depart avec papa et maman, direction Roissy Charles De Gaulle, terminal 2F. La pluie s'invite sur la route. Le mois de juin 2010 a Paris est pourri. Depart d'Andresy : 7h25, arrivee Neuilly : 8h05, depart Neuilly : 8h25, arrivee CDG : 9h. L'enregistrement et les formalites se passent sans encombre. L'attente infernale peut commencer. Michel tente de continuer sa nuit dans la salle d'embarquement. C'est pas facile car les annonces fusent dans les haut-parleurs et ne s'arretent pas.

Quand a Claire, elle passe quelques coups de fils pour passer le temps et profiter du telephone avant la coupure obligatoire de 4 semaines. Elle n'a pas l'option Monde. J'ai recu un gentil texto d'Amel, la stagiaire, qui me souhaite de tres bonnes vacances. Dans l'avion, nous sommes envahis de sportives tcheques qui font du Softball. Quelqu'un connait ? Avec Michel on se dit qu'il doit sans doute s'agir d'une sorte de football qui se joue avec un ballon en mousse. Pour notre menu dans l'avion : poulet ou lasagnes. Michel s'est fait piquer sa gamelle de lasagnes par les sportives (elles ont toutes commande ce plat, du coup y'en a plus !). Ma voisine tcheque est une grosse gourmande. Elle mange tout et pique meme les plats de ses copines. Le petit coup de vin est aussi toujours de la partie. C'est donc notre premier troncon de vol : Paris - Caracas: Dix heures de vol. Comme d'habitude Claire est pliee en quatre (non, elle ne rigole pas. C'est juste que les l'espace est reduit pour sa grande carcasse). Elle a deja mal au dos, en a marre d'etre enfermee dans cette boite a coucou et apprehende le reste du voyage. Et dire qu'il reste au mois 7h de vol entre Caracas et Santa Cruz ! Atterrissage a Caracas a 14h30 et en douceur, s'il vous plait. Les vues depuis l'avions sur le paysage venezuelien sont tristes. A la sortie nous comprenons ce qu'est le Softball (ou du moins, on commence a en avoir une idee plus precise). Il s'agit d'une sorte de baseball. En effet, a partir du 23 juin se deroule a Caracas, la 19eme Coupe du Monde feminine de Softball. Elles sont accueillies a leur debarquement par les poms-poms girls locales. Pour nous, c'est notre premier transit. La connexion est rapide et les controles plus flexibles qu'a Paris. L'aeroport international Simon Bolivar est triste, sombre, genre communiste et les hauts-parleurs nous cassent les oreilles toutes les deux minutes. Impossible de rater son avion ici ! Notre prochain vol Caracas - Lima. Decollage prevu a 17h25.

Je viens juste de me rendre compte que j'avais enfile ma chemisette a l'envers ce matin. Voila donc plus de douze heures que je me balade ainsi. J'ai la flemme de chercher les toilettes pour la remettre a l'endroit. Tant pis, je reste comme ca, c'est fashion, tendance meme, les etiquettes a l'exterieur des vetements. Ici le temps est chaud et humide, 32 degres a l'exterieur avec pluie et nuages. En attendant notre vol pour Lima, un match de foot passe a la TV. Cameroun contre Danemark. Tout le monde en profite, meme la police de l'aeroport, qui s'arrete pour suivre l'evenement. L'activite sur le tarmac de Simon Bolivar est quai-nulle. Quelle difference avec Paris !

Michel a commence ses frasques. A la sortie de l'avion, alors que nous faisions la queue au stand du connecting flight, il part seul pour faire un reperage pour voir s'il n'y a pas un comptoir avec moins de monde. Il revient quelques minutes apres et m'explique qu'il avait egare "un moment" son billet aller-retour et le justificatif de son bagage. En fait il avait fourre tout ca dans la poche arriere de son jean. Et ils etaient tombes dans l'aeroport. Quand, il s'en est rendu compte il est retourne sur ses pas. Il les retrouvent entre les mains d'un vigile qui etait au telephone. Pendant l'attente de notre second vol, un Airbus 340-600 d'Iberia debarque sa cargaison d'espagnols a Caracas. Les controleurs des douanes deplacent a la mano leur tapis roulant et ordinateur de controle / rayons X pour s'installer a une autre porte. Jamais vu ca. Le match Cameroun - Danemark s'est termine. 2 - 1 pour les Danois. On se pose une question par rapport a un match a venir diffuse a la TV. Que signifie Costa Marsil ? Enfin, nous embarquons, dans la cohue. Une fois tout le monde installe rien ne se passe. On patiente, on patiente, on patiente... Le chargement des bagages est manuel et tres en retard. Le pilote annonce en plus un souci technique. Comme ni Michel ni moi-meme n'avons nos montres, nous n'avons aucune notion de ce retard. Surtout que nous avons la troisieme connexion tres rapprochee (delai serre). En effet, a notre arrivee a Lima a 21h45, le vol suivant : 21h54 ! Couloirs, controle des passeports, controle securite, a passer dans un temps record pour foncer comme des malades vers la porte d'embarquement. Heureusement qu'ils sont plus laxistes dans les controles dans ce pays. On pu attraper notre avion qui nous attendait. L'atterrissage aura ete le moins agreable pour le moment. Au bout de trois en moins de 24H, on commence a devenir expert.

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